ABIMES (Fontaine des -)

Montliot et Courcelles (765,16 - 2 324,39 - 202 m)

Importante émergence pérenne - Les arrivées d'eau sont diffuses et impénétrables dans un vaste plan d'eau marécageux.

1976 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - S. derain - P. laureau - B. le bihan

Bibliographie :

S.C. Dijon - Renseignements inédits

AMIOT (M) - 1982 - Hydrogéologie - Documents sur le châtillonnais - Cahiers du centre d'études et de recherches de Bourgogne n° 1 p 37 à 44


BARBE (Fontaine -)

Montliot et Courcelles (764,26 - 2 323,94 - 202 m)

Importante émergence pérenne - L'eau sort d'un éboulis impénétrable.

1976 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - S. derain - P. laureau - B. le bihan

Bibliographie :

S.C. Dijon - Renseignements inédits

AMIOT (M) - 1982 - Hydrogéologie - Documents sur le châtillonnais - Cahiers du centre d'études et de recherches de Bourgogne n° 1 p 37 à 44


BAULME LA ROCHE (Source captée de -)

Baulme la Roche (786,05 - 2 263,96 - 445 m)

Emergence pérenne captée - Désobstruction sans succès de l'éboulis, dans la chambre même du captage - Pas de continuation évidente. En 1979, un effondrement de 3 mètres de profondeur, situé dans l'éboulis qui rejoint la grotte s'ouvrant au dessus de la source, a permis de rejoindre un niveau d'eau sans suite (rebouché).

1980 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - B. le bihan

Bibliographie :

S.C. Dijon - Renseignements inédits


BEL AFFREUX (Réseau du - et de la fontaine de la roche aux vieilles)

Antheuil (782,75 - 2 243,80 - 475 m)

Développement : 3 500 m

Un ruisseau souterrain capté parcourt cette grotte fermée au public. La cavité est divisée arbitrairement en plusieurs réseaux.

1) Ancien réseau :

Siphon à 200 m de l'entrée plongée sur quelques mètres par la S.S.B. en 1964. Quatre ans plus tard, le S.C.Dijon explore une voûte mouillante de 5 mètres puis un premier siphon S1 (20 m, - 4 m), suivi d'une galerie érodée de 30m : arrêt sur S2.

2) Réseau principal :

a) Amont : au cours de l'année 1974, les plongeurs de la S.S.B. franchissent un premier siphon, S1 (30 m, -9 m), prolongé par 120 mètres de beaux méandres et enchaînent S2 (5 m). Une galerie de 100 m, un S3 (30 m, -3 m) et s'arrêtent devant un S4. En 1976, nouvelle exploration : S 4 (30 m, -5 m), plan d'eau de 10 m, S5 (30 m, -3 m), nouveau plan d'eau de 10 mètres, S6 (30 m, - 3m). Arrêt sur un S7, après 300 mètres de conduits spacieux. En 1979, le S.C. Dijon poursuit l'avancée des découvertes en franchissant deux nouveaux siphons : S7 (30 m, -3 m) et S8 (20 m, -3 m). Au delà, après 100 mètres de rivière, le S.C. Dijon passe en 1983 un S9 (15 m) et s'arrête devant un S 10, après 80 mètres exondés. L'année suivante le S10 est tenté sur 100 m.

b) Aval : en 1985, le S.C. Dijon opère la jonction avec la fontaine de la roche aux vieilles (35 m , -7 m). La topographie est levée l'année suivante. Une branche amont de ce siphon s'est révélée rapidement impénétrable.

3) Réseau annexe n° 1 :

Le S.C. Dijon franchît en 1982 le siphon terminal (8 m, -1 m) et explore 20 mètres dans un boyau très étroit.

4) Réseau annexe n° 2 :

En 1974, la S.S.B. plonge les siphons suivants : S1 (35 m, - 5 m), galerie de 30 mètres émergées, S2 (8 m, -3 m), galerie en diaclase longue de 30 m, S3 (35 m, -3 m) suivi de 170 mètres de rivière provenant d'un S4.

En 1978, nouvelle plongée du S.C. Dijon : S4 (5 m, -1 m) prolongé d'une cloche d'air de 5 mètres, S5 (48 m, -6 m) débouchant dans un ensemble de conduits étroits et glaiseux long de 300 m, terminé une nouvelle fois par un siphon.

1964 : S.S.B. : X

1968 : S.C. Dijon : M. CHAUVIN - M. GUILLIEN - B. HUMBEL

1974 : S.S.B. : C. CONSTANTIN - R. LAVOIGNAT - B. LOMBARD

1976 : S.S.B. : C. CONSTANTIN - R. LAVOIGNAT

1978 : S.C. Dijon : P. LAUREAU - R. LAVOIGNAT

1979 : S.C. Dijon : J.L. CARLES

1982 : S.C. Dijon : P. LAUREAU - R. LAVOIGNAT

1983 : S.C. Dijon : J.F. DUSZ - J.M. LONGOBARDI

1984 : S.C. Dijon : J.M. LONGOBARDI

1985 : S.C. Dijon : R. et R. LAVOIGNAT

1986 : S.C. Dijon : J.F.DUSZ - R. LAVOIGNAT

Bibliographie :

S.C. Dijon - Renseignements inédits

LAVOIGNAT (B. et R.) - 1976 - La grotte du Bel Affreux - "S.S.B. découvertes" - Bulletin de la S.S.B. n° 3 p 5 à 12


BEVY (L'abîme de -)

Bévy (791,03 - 2 244,84 - 355 m)

Développement : 320m - Dénivelée : -20 m

Regard sur un ruisseau souterrain limité en amont comme en aval par des siphons. La partie amont est condamnée au public en raison d'un captage alimentant les communes avoisinantes. Le S.C. Dijon participa à la réalisation des travaux en 1964 et tenta, à cette occasion, une première reconnaissance en plongée. En 1977, malgré deux tentatives, le résultat fut décevant. Un puits noyé (14 m) donne sur un boyau exigu devenant impénétrables vers -17 m.

La vasque du siphon aval est impénétrable en plongée (S.C. Dijon 1968)

1964 : S.C. Dijon : R. RORATO

1968 : S.C. Dijon : M. CHAUVIN

1977 : S.C. Dijon : P. DEGOUVE - P. LAUREAU - E. LEGLAYE

Bibliographie :

CIRY (R) - 1962 - L'abîme de Bevy - "Sous le plancher" - Organe du S.C. Dijon n°4 p 59 à 67

BUFFARD (R) - HUMBEL (B) - RORATO (R) - 1969 - Plongées souterraines en Bourgogne et en Franche-Comté du S.C. Dijon (1ère partie) - ´Sous le plancher" n° 3 p 48 à 59

DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1981 - L'écho des profondeurs - "Spélunca" n°2 p 6


BEZE (Réseau de la -)

Bèze

Développement : 2800 m - Dénivellation : -26 m

La source de la Bèze est la résurgence la plus importante du département de la Côte d'Or. Ce réseau souterrain comporte deux entrées:

La source de la Bèze : 821,12 - 2278,69 - 208 m

La grotte de la Crétanne : 821.03 - 2278,71 - 218 m

La grotte fait l'objet d'un aménagement touristique et la source est captée. Ajouté à çà, le comportement des plongeurs-touristes débarquant le week-end, sans égard pour le site et la population locale; autant de raisons qui rendent aujourd'hui les plongées pratiquement impossibles.

D'un point de vue spéléologique, la cavité longue d'environ 650 m se termine par quatre siphons amont et un siphon aval, ce dernier étant en relation directe avec la source de la Bèze.

1) SOURCE DE LA BEZE:

Le S.C.Dijon et le S.C.Paris effectuent une unique reconnaissance le 25 octobre 1953 sur une trentaine de mètres (-10 m) dans un imposant conduit. En 1972, la SHAG ajoute environ 70 mètres, à la même profondeur. Puis c'est finalement le S.C.Dijon en 1974 qui réalise la jonction avec la grotte en franchissant ce siphon (140 m, -10 m). Quelques diverticules annexes, dont un conduit aval aspirant, très dangereux, seront topographiés pour un total de 290 m.

2) SIPHON DE L'EMBARCADERE (OU SIPHON N°1)

Après désobstruction des abords en 1964, 66 et 67, son entrée est dégagée au cours de l'année 1968. Le conduit noyé en forme d'interstrate (2 x 1 m) est parcouru sur 90 mètres. Au terminus, un puits noyé (-8 m) constitue l'arrivée de plusieurs galeries. La principale est explorée en 1975 jusqu'à 370 mètres de l'entrée (-16 m), avant sa jonction, l'année suivante avec le siphon du lac Blanc (parcours noyé entre les deux entrées: 490m).

En 1976, une galerie secondaire aval, débutant à 90 mètres de l'entrée est plongée sur 105 mètres et débouche dans une zone exondée ébouleuse sans suite.

3) SIPHON DU LAC BLANC (OU SIPHON N°2)

En 1953, le S.C.Dijon d'abord seul, puis avec le concours du S.C.Paris tente quelques plongées. Le siphon est reconnu sur une centaine de mètres dans une galerie faiblement immergée, le plus souvent basse et assez large (3 x 1 m). L'arrêt des plongeurs se situe au pied d'un puits noyé à - 14 m. D'autres boyaux annexes, proches de l'entrée, seront explorés sur environ 50 mètres. En 1968, 50 mètres de plus sont gagnés au delà du terminus de 1953. La suite devient petite et peu engageante.

En 1976, l'arrivée d'eau principale est localisée à 50 mètres de l'entrée (puits de la Chaussette). Après un parcours accidenté de 70 m (-16 m), les plongeurs opèrent la jonction avec le réseau noyé du siphon de l'embarcadère découvert en 1975, par le biais d'une superbe diaclase de 30 mètres de long et de 10 mètres de hauteur. De plus, ils dénichent la suite amont de ces deux siphons et font surface dans une cloche importante à 230 m de l'entrée. Au delà de ce point, le passage noyé suivant atteint de grandes proportions (environ 10 mètres de large). A 130 m de la cloche (-10 mètres), une zone d'éboulis et de dalles effondrées empêche toute continuation.

Trois prolongements seront découverts dans ce dernier tronçon en 1978 et 79 :

a) au niveau de la zone terminale : une diaclase très étroite faisant surface dans un petit conduit terminé par une fissure noyée.

b) 30 m avant le terminus : une vaste cheminée immergée recoupe une galerie (3 X 3 m) argileuse à souhait. Après un parcours de 30 m, le couloir se poursuit à l'air libre sur une cinquantaine de mètres. Arrêt sur laminoir colmaté.

c) au niveau de la "cloche" : un petit réseau supérieur exondé double le collecteur noyé sur 130 m en plusieurs branches. La principale se termine sur un court siphon de 5 m suivi vingt mètres plus loin d'une trémie impénétrable.

Les plongeurs ont exploré également de nombreuses cheminées sans suite et quelques galeries secondaires dont en particulier l'extrémité de la grande diaclase (40 m, -12 m), ainsi que plusieurs dédoublements importants dans ce secteur.

En 1994, le S.C. Dijon a levé la topographie du réseau exondé accessible à partir de la "cloche".

4 - Siphons de la galerie des éboulis (ou siphons n° 3 et n°4)

Contrairement aux précédents, ces deux siphons sont sans courant apparent et recèlent en outre dêimportants dépôts argileux.

Le premier bute après 150 m sur des étroitures, plusieurs diverticules latéraux se terminent également de la même manière.

Le second est composé de deux passages noyés successifs (2 X 40 m), puis prend fin par un éboulis impénétrable.

1953 - S.C. Dijon : BLANC - B. de LORIOL - J. SALETTE

S.C. Paris : M. M. DIOT - ESVAN - GUIONIE - LAURENT - SOMA

1964-66-67 - S.C. Dijon : M. CHAUVIN - F. NAGY - R. RORATO

1968 - S.C. Dijon : M. CHAUVIN - F. NAGY - R. RORATO

1969 - S.C. Dijon : F. NAGY - R. RORATO

1972 - SHAG : X...

1973-74 - S.C. Dijon : M. CHAUVIN - B. DARVIOT - P. GARDAINE - P. LARTOIS - P. LAUREAU - F. NAGY - R. RORATO

1975 - S.C. Dijon : P. GARDAINE - B. LE BIHAN - P. LAUREAU - F. NAGY - R. RORATO

1976 - S.C. Dijon : M. BARBIER - P. DEGOUVE - S. DERAIN - P. LAUREAU - B. LE BIHAN - R. RORATO

1978 - S.C. Dijon : P. LAUREAU - B. LE BIHAN

1979 - S.C. Dijon: P. LAUREAU - R. LAVOIGNAT - B. LE BIHAN

1984 - S.C. Dijon : P. KIENNING

1986 - S.C. Dijon : J.F. DUSZ - B. LE BIHAN

1990 - S.C. Dijon : J.F. DUSZ - B. LE BIHAN

1994 - S.C. Dijon : P. et S. DEGOUVE - D. LEFEBVRE - O. MONNOT

Bibliographie :

GARDAINE (P) - LAUREAU (P) - 1974 - La résurgence de Bèze - "Sous le Plancher" - Bulletin du S.C. Dijon n° 3 - 4 - 1972

DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1981 - L'écho des profondeurs - "Spélunca" - Bulletin de la FFS n° 2 p 5 et 6


BLEU (Creux -)

Villecomte (803,23 - 2 282,57 - 293 m)

Développement : 20 m - Profondeur : -10 m

Résurgence des eaux du réseau Soucy - Combe aux Prêtres - Nonceuil (Francheville). Première plongée réalisée, semble-t-il, avant 1970 par la S.S.B.

En 1972, un plongeur du G.S. Fains les Sources franchit deux étroitures à la base de l'entonnoir d'entrée et aboutit dans une salle aux parois très sombres (-10 m).

En juillet 1975, le S.C. Dijon butte quelques mètres plus loin sur une trémie composée de grandes dalles effondrées. La progression en décapelé est très faible. Malgré les nombreuses plongées réalisées depuis cette époque, aucune avancée significative n'a été enregistrée.

1968 : S.S.B. : X

1972 : G.S. Fains les Sources : G. PAQUIN

1975 : S.C. Dijon : M. CHAUVIN - S. DERAIN - P. LAUREAU B. LE BIHAN - R. RORATO

Bibliographie :

BARBIER (M) - DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1976 - Principaux travaux effectués par le S.C. Dijon en 1975 - Bulletin de l'association spéléologique de l'Est (ASE) n° 13 p 73 à 86


BOUZAISE (Source de la -)

Beaune (789,28 - 2 228,40 - 221 m)

Importante émergence pérenne captée pour l'alimentation de la ville de Beaune. Arrivées d'eaux impénétrables et diffuses.

1955 - S.C. Dijon : B. de LORIOL

Bibliographie:

X - 1956 - Activités du club - "Sous le plancher" - Organe du S.C. Dijon n° 1 p 14


BRETONNIERE (Grotte de la -)

Bussy le grand (767,45 - 2 288,75 - 335 m)

Développement : 20 m - Dénivellation : -2 m

Emergence temporaire à niveau variable- Galerie basse reconnue en période de sécheresse sur une quinzaine de mètres et se divisant en deux boyaux siphonnants impénétrables.

1962 - S.C. Dijon : J. FRANCOIS

1976 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - P. LARTOIS - P. LAUREAU

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1985 - Les sources du Rabutin "Sous le plancher" n° 2 p 17 à 22


CANAL (Ancienne grotte du -)

Plombières les Dijon (799,23 - 2262,83 - 255 m)

Développement : 8 m

Une courte galerie (1,5 x 1,2 m) buttait sur un bouchon de terre à quelques mètres de l'entrée. A droite du porche, un boyau descendant menait à un plan d'eau siphonnant et impénétrable malgré une tentative de désobstruction (niveau d'eau variable).

1973 - S.C.Dijon : P.DEGOUVE - P.MORVERAND

Bibliographie:

S.C.DIJON, renseignements inédits.


CANAL (Grotte du -)

Plombières les Dijon (799,76 - 2 262,50 - 247 m)

Développement : 10 m

Emergence temporaire canalisée s'ouvrant en bordure du canal de Bourgogne. Siphon débutant par une étroiture (décapelé) suivi d'une diaclase encombrée d'éboulis (10 m, -4 m).

1985 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - E. LEGLAYE

Bibliographie :

X - 1986 - Explorations des Clubs en 1985 - "Sous le Plancher" - Bulletin de la ligue spéléologique de Bourgogne n° 1 p 10


CAPTAGE (Grotte du -)

Darcey (765,98 - 2284,45 - 339 m)

Développement : 100 m - Dénivellation : -10 m

Cavité se développant entre des blocs détachés du plateau calcaire et reposant sur les assises marneuses et imperméables. Un plan d'eau profond, proche de l'entrée, est plongé sans succès en 1982. En 1991, le S.C.Dijon franchit un petit siphon (5 m, -2 m) et opère la jonction avec un bassin en amont de la grotte. Aucune autre continuation pénétrable ne sera décelée.

1982 - ASCO : J.F.BALACEY

1991 - S.C.Dijon : A.GAILLARD - P.LAUREAU

Bibliographie:

BALACEY (J.F.) 1982 - Le complexe tectonique de Darcey - Bulletin de l'ASCO n°16, p.63,64.


CARRE (Puits -)

Villecomte (801,93 - 2 282,37 - 298 m)

Emergence temporaire à niveau variable. Il s'agit, selon toute vraisemblance, d'une des résurgences de crue du système "Soucy - Combe aux Prêtres - Nonceuil (Francheville)". De nombreuses désobstructions principalement menées par le S.C. Dijon à partir de 1976, ont permis d'atteindre un niveau noyé à environ -5 m, à l'étiage. Depuis 1992, grâce aux désobstructions subaquatiques, 5 mètres supplémentaires ont été gagnés en profondeur, dans une fissure noyée très étroite.

1992 - S.C. Dijon : B. BERNARD - P. et S. DEGOUVE - J.L. GAUDRILLET - B. LE BIHAN - D. LEFEBVRE - J. MICHEL

1993 - S.C. Dijon : M. BARBIER - B. BERNARD - - M. BONDOUX - R. BRUNET - P. et S. DEGOUVE - A. GAILLARD -A. GARNERET - P. LARTOIS - B. LE BIHAN - D. LEFEBVRE - J. MICHEL - R. RORATO - Y. LETRANGE (Musaraigne)

1994 - S.C. Dijon : M. BARBIER - B. BERNARD - - M. BONDOUX - R. BRUNET - P. et S. DEGOUVE - C. DURLET - -A. GARNERET - F. IANCOLESCO - P. LARTOIS - B. LE BIHAN - D. LEFEBVRE - J. MICHEL - O. MONNOT - N. POUILLOT - R. RORATO

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - 1994 - Activités des clubs en Côte d'Or - "Sous le plancher - ASE" - Bulletin des ligues de Bourgogne et de Franche-Comté n° 9 p 9


CARRIERE (puits de la -)

Velars sur Ouche (795,55 - 2261,76 - 335 m)

Dénivellation: -7,5 m

Un puits de 6 mètres, partiellement maçonné, et creusé au profit d'une diaclase est occupé par un plan d'eau à niveau variable, entièrement obstrué par des éboulis.

1982 - S.C.Dijon : P.DEGOUVE

Bibliographie:

S.C.DIJON, renseignements inédits.


CHAUME (Source de -)

Chaume et Courchamp (826,55 - 2 289,65 - 250 m)

Développement : 10 m

Source pérenne. L'eau provient d'un conduit étroit reconnu sur 5 mètres par le S.C. Dijon en 1955. Une tentative de pompage échoua la même année. En 1985, le S.C. Dijon renouvelle le pompage et vide la source. Arrêt sur étroiture à 10 m de l'entrée.

1955 - S.C. Dijon : B. de LORIOL

1985 - Pompage S.C. Dijon

Bibliographie :

LORIOL (B. de) - 1955 - Contribution aux recherches sur l'origine de la Bèze - "Sous le Plancher" - Bulletin du S.C. Dijon n° 6 p 10 à 14

X - 1986 - La source de Chaume - "Sous le Plancher" - Bulletin de la ligue spéléologique de Bourgogne n° 1 p 27 à 29


CHAUVE-SOURIS N°2 (complexe des -)

Darcey (766,07 - 2284,53 - 359 m)

Développement : 430 m - Dénivellation : -22 m

Cavité interstitielle comprenant plusieurs bassins. L'un de ces plans d'eau fut plongé en 1982 jusqu'à -3 m et conduit à une étroiture impénétrable.

1982 - ASCO : J.F.BALACEY.

Bibliographie:

BALACEY (J.F.) - 1982 - Le complexe tectonique de Darcey - bulletin de l'ASCO, n°16, p.64.


CHEMIN DE TOUILLON (Perte du -)

Lucenay le Duc (763,37 - 292,76 - 374 m)

Développement : 18 m - Dénivellation : -15 m

Un petit ruisseau se jette dans un puits en diaclase puis se perd dans un siphon boueux et impénétrable.

1982 - S.C.Dijon : P.DEGOUVE

Bibliographie:

S.C. Dijon - Renseignements inédits


COMBE AUX PRETRES (gouffre de la -) :

(voir Réseau de Francheville)


COMBE DU JEU (Grotte de la -) ou COME DU JEU

Bussy le Grand (766,43 - 2 289,25 - 340 m)

Développement : 215 m - Dénivellation : -5 m

Petite grotte du châtillonnais terminée par un siphon à niveau variable, à 45 m de l'entrée. Tentée sans succès en 1942 et 1962, ce siphon S1 sera franchi par le S.C. Dijon en 1969 (23 m , -2 m). Il s'agit d'un interstrate bas comprenant une étroiture à l'entrée. Au delà, en 1973, 110 mètres de boyaux glaiseux sont parcourus : arrêt sur S2. En 1982, le S.C. Dijon plonge S2 (10 m, -3 m) et butte sur un S3 impénétrable (trémie).

1942 - T.C. Francheville : A. GUILLEMIN

1962 - S.C. Dijon : J. FRANCOIS

1969 - S.C. Dijon : R. RORATO

1973 - S.C. Dijon : P. LARTOIS - R. RORATO

1982 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - E. LEGLAYE

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1985 - Les sources du Rabutin - "Sous le Plancher" - Organe du Spéléo Club de Dijon n° 2 p 17 à 22


COMBE GUICHARD (Source de la -)

Léry (790,26 - 2 285,98 - 345 m)

Cette source dont le débit est appréciable, prend naissance en bordure de vallée. Les arrivées d'eau s'effectuent à travers un talus d'éboulis (-1 m) impénétrable. Une tentative de désobstruction n'a donné aucun résultat.

1986 - S.C. Dijon : B. BERNARD - B. LE BIHAN

Bibliographie :

S.C. Dijon - Renseignements inédits


COQUILLE (Source de la -)

Etalante (782,50 - 2 296,81 - 374 m)

Développement : 15 m

Source pérenne captée pénétrable sur une dizaine de mètres en basses eaux. L'eau provient d'un laminoir noyé encombré de dalles effondrées. Travaux de désobstruction et progression de quelques mètres par le S.C. Dijon.

1976 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - S. DERAIN - P. LAUREAU - B. LE BIHAN

1986-87 - S.C. Dijon : B. BERNARD - A. GARNERET - P. LAUREAU - B. LE BIHAN

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1981 - L'écho des profondeurs - "Spélunca" - Bulletin de la FFS n°2 p 5 et 6


COURTAVAUX (Fontaine de -)

Premeaux (797,55 - 2 237,68 - 214 m)

Cette grotte émergence de la Côte se présente sous la forme d'un plan d'eau aménagé. Les venues d'eau sont diffuses et impénétrables. La température (18°) et la salinité de l'eau font penser à un artésianisme.

1968 (environ) - S.C. Dijon : R. RORATO et X

Bibliographie :

REMOND (C) - 1985 - Notice explicative de la carte géologique de Beaune (1/50 000) - Editions du BRGM p 45


CRETANNE (Grotte de la -)

Bèze (voir réseau de la Bèze)


CREUX (Source des -)

Frenois (792,30 - 2 284,12 - 365 m)

Boyau artificiel étroit colmaté après quelques mètres par des éboulis. L'eau filtre à travers et le passage n'est pas pénétrable.

1976 - S.C. Dijon : B. LE BIHAN

Bibliographie :

LE BIHAN (B) - 1976 - Compte rendu d'activités du S.C. Dijon - "Info-plongée" - Bulletin de la commission plongée de la FFS n° 10 p 5


DAMES (Fontaine des -)

Pouilly sur Vingeanne

Petite source située dans la vallée de la Vingeanne. Vasque d'eau trouble impénétrable à -2m.

1979 - S.C.Dijon : R.LAVOIGNAT.

Bibliographie:

S.C.DIJON, renseignements inédits.


DOUIX

Châtillon sur Seine (767,82 - 2320,20 - 220 m)

Développement : 220 m - Dénivellation : 27 m (+10, -17)

Importante émergence pérenne. Le S.C. Dijon reconnait la vasque et le puits noyé d'entrée sur une dizaine de mètres en 1956 et 1964. En 1972, deux plongeurs atteignent après un point bas à -17 m, une première cloche d'air à environ 75 mètres de l'entrée. L'année suivante, le T.C.F. déniche la suite du siphon et parcourt 40 mètres de plus (-11 m) dans une belle galerie (5 x 3 m). Quelques mois plus tard, une trémie est atteinte à 160 mètres de l'entrée (-8 m). Une escale est également tentée dans la première cloche. En 1975, le S.C. Dijon termine cette remontée (+10 m, arrêt sur étroitures) tandis que des plongeurs de Troyes découvrent et gravissent une deuxième cheminée (+7 m, sans suite). En 1976 et 1977, le S.C. Dijon lève la topographie du siphon et entreprend, sans succès, la désobstruction de la trémie terminale. Au cours de la même année, un plongeur fougueux s'insinue à travers la trémie et fait surface au milieu de l'éboulis. Puis en 1978, un plongeur anglais écrit qu'il passé, en décapelé à travers les blocs instables et s'est arrêté à 215 m de l'entrée (-17 m). Depuis cette date, aucun plongeur n'a, à notre connaissance, réussi à refranchir l'obstacle. Au cours du mois de septembre 1993, la ligue spéléologique de Bourgogne a tenté un pompage de la source, avec des moyens très importants (3 200 m3/h). L'opération a été arrêtée faute de temps, alors que le niveau d'eau avait déjà baissé de 3,2 mètres. C'est à ce jour le plus gros pompage organisé en France par des spéléologues. Découverte d'une statue ancienne dans le remplissage de l'entrée...

1956 - S.C. Dijon : B.de LORIOL

1964 - S.C. Dijon : R. COGNET - R. RORATO

1972 - B. LEGER - D. MILLON (G.S. Massat)

1973 - Touring Club de France

1973 - B. LEGER - D. SAIM

1975 - S.C. Dijon : S. DERAIN - P. LAUREAU - B. LE BIHAN

1975 - Plongeurs de Troyes : M. FERRIN - X

1976-77 - S.C. Dijon : B. BARBIER - P. DEGOUVE - S. DERAIN - P. KINDT - P. LARTOIS - P. LAUREAU - B. LE BIHAN - R. RORATO - J.P. THIRY

1976-77 - P.S.P. : J. ENDEWELL

1978 - C.D.G. : J. MURLAND

1993 - Ligue Spéléologique de Bourgogne

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - laureau (P) - 1994 - La Douix de châtillon - "Sous le Plancher - ASE" - Bulletin des ligues de Bourgogne et de Franche-Comté n° 9 p 11 à 23


DOUIX (Grotte de la -)

Darcey (769,04 - 2 286,01 - 343 m)

Développement : 1 035 m - Dénivellation : -20 m

Cette jolie rivière souterraine de la partie occidentale du châtillonnais, est limitée par un siphon à 300 m de l'entrée. Une première reconnaissance sur quelques mètres sera l'oeuvre de la S.S.B. en 1966. En 1972, un siphon intérieur S1 (20 m, -3 m) est franchi à 110 m de l'entrée. Il redonne dans la rivière. Les plongeurs forcent alors le siphon terminal S2 (45 m, -3 m) et s'arrêtent, après un parcours agréable en rivière, devant un S3 à 420 m de l'entrée. L'année suivante, deux siphons S3 (5 m, -2 m) et S4 (65 m, -13 m) sont vaincus à leur tour. Au delà, la rivière apparait d'une trémie émergée, imposante et impénétrable (750 m de l'entrée). En 1974, un affluent rive droite, est exploré sur 80 mètres entre le S3 et le S4.

1966 - S.S.B. : P.GUENEAU - M.BIGARNE

1972 - S.S.B. : R. LAVOIGNAT - G. SUDOUR

1973 - S.S.B. : R. LAVOIGNAT - G. SUDOUR

1974 - S.S.B. : C. CONSTANTIN - R. LAVOIGNAT

Bibliographie :

LAVOIGNAT (B. et R.) - 1976 - La Douix de Darcey - "S.S.B.- découvertes" - Bulletin de la S.S.B. n° 3 p 17 à 25


DOUIX

Léry (787,73 - 2 288,48 - 362 m)

Emergence pérenne. L'eau voit le jour à la base d'un interstrate noyé encombré d'alluvions. Une tentative de désobstruction sera un échec. Le travail semble conséquent.

1976 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - S. DERAIN - P. GARDAINE - P. LAUREAU - B. LE BIHAN

Bibliographie :

X - 1976 - Compte rendu des activités du S.C. Dijon 1976 - Inédit


DOUIX

Terrefondrée (790,21 - 2 305,72 - 340 m)

Développement : 40 m - Dénivellation : -1 m

Emergence pérenne. Laminoir siphonnant désobstrué sur 5 à 6 mètres en 1980 et 85 par le S.C. Dijon. Un pompage (S.C. Aube - 1989) permet encore de progresser d'une trentaine de mètres. La galerie ne change pas de morphologie. Arrêt sur laminoir siphonnant. En 1990, à l'étiage, l'ASCO trouve la galerie à sec et s'arrête 3 mètres au delà du terminus sur une trémie.

1980 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - P. LAUREAU - R. RORATO

1985 - S.C. Dijon : P. et S. DEGOUVE - E. LEGLAYE

1989 - Pompage S.C. Aube

1990 - ASCO : C.TORRE - J.F.BALACEY

Bibliographie :

JURVILLIERS (F) - 1989 - L'exsurgence de Terrefondrée - "L'échelle" - Bulletin du S.C.A. n° 19 p 89 et 90


FLECHE (Gouffre de la -)

Darcey (765,86 - 2284,44 - 352 m)

Développement : 65 m- Dénivellation : -15 m

Le plan d'eau principal de cette cavité interstitielle a été plongé jusqu'à - 5 m. Arrêt sur étroiture.

1982 - ASCO : J.F.BALACEY

Bibliographie:

BALACEY (J.F.) - 1982 - Le complexe tectonique de Darcey - bulletin de l'ASCO, n°16, p.64.


FRANCHEVILLE (réseau de -, ou réseau Soucy - Combe aux Prêtres - Nonceuil)

Francheville

Cette appellation regroupe trois gouffres reliés les uns aux autres par plongée. Nous avons d'amont en aval respectivement :

1 Le Creux du SOUCY (792,25 - 2 275,50 - 440 m)

2 Le gouffre de la COMBE AUX PRETRES (793,02 - 2 275,86 - 430 m)

3 Le gouffre de NONCEUIL (794,83 - 2 279,93 - 361 m)

Développement : 27 500 m - Dénivellation : 149 m (+18, -131)

1) Creux du SOUCY :

Puits de 53 mètres recoupant à sa base, la rivière souterraine. Celle-ci siphonne rapidement en amont comme en aval.

a) Siphon amont :

S.C. Dijon tente l'aventure en 1964 sur une quinzaine de mètres. le conduit est grandiose. L'année suivante, une plongée du S.C. Lutèce n'apporte rien de plus. Finalement c'est en 1972 que ce siphon imposant sera franchi (120 m, -5 m à l'étiage). Derrière, un groupe inter-club remonte cette superbe rivière sur plus d'un kilomètre dans une galerie figurant parmi les plus belles de Côte d'Or, et s'arrête devant un S2 à environ 1 550 m de l'entrée. Nouvelle plongée du S.C. Dijon en 1976. La topographie est levée entre S1 et S2 et plusieurs affluents explorés. En 1978, le S.C. Dijon s'attaque au cours principal de la rivière et poursuit son avancée dans l'amont du réseau sur 1 300 mètres : S2 (60 m, -2 m), S3 (10 m, -1 m), S4 (13 m, -1 m), S5 (15 m, -1 m), S6 (10 m, -2 m), S7 (45 m, -6 m). Arrêt dans le S8 après 20 mètres (-6 m) devant une étroiture (2 790 m de l'entrée). Le développement du Soucy sera porté à 4 200 m cette année là.

b) Siphon aval :

Plongées infructueuses du S.C. Lutèce en 1965 et du S.C. Dijon en 1976. L'eau disparaît dans des diaclases noyées colmatées par des éboulis et des galets. Finalement, en 1984, le S.C. Dijon désobstrue l'entrée et passe ce siphon (30 m, -3 m), puis après 300 mètres de galerie, enchaîne S2 (30 m, -2 m), S3 (30 m, -3 m, arrêt sur étroitures glaiseuses) et S3 bis (300 m, -3 m, arrêt sur rien...). La jonction avec la Combe aux Prêtres aura lieu quelques semaines plus tard, par l'autre extrémité de ce siphon, à partir des siphons amonts de la Combe aux Prêtres. Le S1 aval sera topographié en 1986 et le S1 amont en 1987. L'année suivante, une petite galerie latérale de 100 mètres est explorée dans le S3 bis.

1964 - S.C. Dijon : R. COGNET - R. RORATO

1965 - S.C. Lutèce : J. DUBOIS - A. FIGUIER - B. LEGER

1972 - G.S. Fains les Sources : J. BOURGIN - J.L. CAMUS - B. LEGER - J. de SCHRYVER

1976 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - P. LARTOIS - P. LAUREAU - B. LE BIHAN

1978 - S.C. Dijon : M. BARBIER - P. DEGOUVE - P. KINDT - P. LAUREAU - B. LE BIHAN

1984 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - P. LAUREAU - B. LE BIHAN

1986 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - J.F. DUSZ

1987 - S.C. Dijon : J.F. DUSZ - B. LE BIHAN

1988 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - J.F. DUSZ - B. LE BIHAN

Bibliographie:

DEGOUVE (P.), LAUREAU (P.) 1981 - Lêécho des profondeurs - Spelunca n°3, p.7.

DEGOUVE (P.), LAUREAU (P.), LEBIHAN (B.) 1977 - Travaux du S.C.Dijon en 1976 - Bulletin de l'A.S.E. n°14.


2) Gouffre de la Combe aux Prêtres :

Situé à 850m en aval du Creux du Soucy, ce gouffre forme le 2ème accès à la rivière souterraine. A la base du puits d'entrée, profond de 20 m, une courte descente amène au bord du cours d'eau provenant du Creux du Soucy.

1 - Réseau amont :

Après 3 siphons, S1 (60 m, -4 m), S2 (40 m, -4 m), S3 (90 m, -5 m), entrecoupés de lacs silencieux, les plongeurs sont parvenus en 1975, dans une grande salle ( 30 X 20 m) suivie d'un S4 (10 m, -1 m) et d'une zone basse labyrinthique s'achevant sur un S5. Malgré plusieurs tentatives (1975 - 1977 et 1981), la sortie du siphon n'a pas été trouvée. Il s'agit d'une zone de méandres étroits avec courant violent : S5 (150 m, -3 m).

La clé du passage menant au Creux du Soucy sera découverte en 1984, dans un petit boyau exondé entre le S1 et le S2. Une galerie fossile longue de 600 mètres, dans laquelle se greffe l'affluent du lavoir, aboutit à un nouveau siphon qui est en fait l'extrémité du dernier siphon plongé par le Soucy (S3 bis). Le jour de la jonction, ce passage noyé mesurait 395 m de longueur. Lors des grandes sécheresses, il se réduit à une succession de voutes-mouillantes.

2 - Réseau fossile :

A partir de la base du puits d'entrée et ce, sur un kilomètre, la rivière souterraine apparaît et disparaît dans de multiples siphons accessibles par le réseau fossile.

Le premier siphon aval (200 m de l'entrée) est franchi en 1974 (85 m, -5 m). Il constitue l'amont de la "rivière de la vire". Le siphon aval de cette rivière et le siphon amont de la "rivière des gours", bien qu'étant en relation directe, n'ont pu être "humainement" reliés l'un à l'autre : plongée de 110 m chaque côté, avec arrêt sur laminoir très exigu (1976 - 1977). Le siphon aval de la "rivière des gours" (60 m, -3 m) forme le débouché de la galerie de la cascade (1979).

3 - Siphons des affluents :

a) Affluent du lavoir :

A la suite des plongées de 1986 et 1987, les résultats sont les suivants : deux courts passages noyés S1 (7 m, -1 m) et S2 (5 m, -1 m) laissent place à un méandre confortable (2,5 X 1,2 m) long de 400 m. Puis on enchaîne quatres siphons séparés par des tronçons émergés, S3 (90 m, -3 m), S4 (5 m, -1 m), S5 (10 m, -1 m), S6 (5 m, -1 m). Arrêt sur S7 à 1 300 mètres de l'entrée.

b) Affluent du boyau Nord :

Le siphon terminal (10 m, -1 m) est franchi en 1978. Une reconnaissance sera poussé dans ce boyau étroit et glaiseux en 1989 : arrêt après quelques mètres devant un S2 non plongé.

c) Méandre des cristaux :

Le siphon (2 m, -1 m) sera passéen apnée (1976). Derrière cet obstacle, 100 m de boyaux mènent à un S2 plongé sur 30 m en 1981. Arrêt sur étroiture.

d) Affluent de la cascade :

Première tentative de plongée en 1976 sur 10 m, puis en 1989 sur 30 m. Arrêt sur rétrécissement argileux.

4 - Réseau Ben :

A un kilomètre de l'entrée du gouffre, le réseau "Ben" forme la partie aval du collecteur souterrain. Il est constitué par quatre tronçons de rivière (accessibles par un réseau supérieur) limités entre eux par des siphons. Tous les conduits noyés ont été jonctionnés (1976 - 1977). Nous avons respectivement d'amont en aval : S1 (100 m, -5 m) (déjà tenté par le S.C.P. sur 10 m en 1977), S2 en deux branches : S2y (40 m, -3 m : arrêt sur étroiture), S2 (15 m, 30 m, 10 m, 35 m, 15 m, 5 m, -7 m) et S3 (45 m, -5 m).

5 - Réseau aval :

A la fin du 4 ème tronçon de rivière du réseau "Ben", l'eau disparaît dans un siphon aval qui est le terminus de la cavité pour les spéléologues "non plongeurs". Situé à 1 650 m de l'entrée du gouffre, il fut franchi en mai 1976, S1 (35 m, -7 m).

Au delà, 2 km de galeries inextricables aboutissent à un second passage noyé (2 400 m de l'entrée). Vaincu à son tour en 1978, ce S2 (60 m, -3 m) sera supprimé peu de temps après, par le creusement d'une tranchée dans le lit de la rivière.

Ensuite le collecteur se divise en deux branches distinctes où 3 750 m de galeries ont été topographiés (1978-79-89). La première bute à 3 600 m de l'entrée sur un S3 (15 m, -2 m) suivi par un nouveau siphon non plongé. La seconde branche paraissant être le drain principal, mène également à un S3 bis (30 m, -2 m) qui sera shunté en 1980 par un boyau supérieur (4 220 m de l'entrée).

Une nouvelle zone siphonnante sera atteinte la même année (4 550 m de l'entrée). Les plongeurs franchissent S5 (5 m, -1 m), S6 (15 m, -2 m), S7 (205 m, -7 m) et débouchent dans une nouvelle rivière (dénommée rivière parallèle) provenant d'une superbe galerie remontée sur 600 m (arrêt sur siphon).

L'aval, où converge les deux rivières est à nouveau siphonnant S7 (50 m, -2 m) suivi de 200 m de galeries coupés par une cascade d'une dizaine de mètres, puis les siphons s'enchaînent à nouveau S8 (30 m, -3 m), S9 (30 m, -3 m) et S10 plongé en 1982 sur 40 m, -5 m, sans obstacle en vue... (5 350 m de l'entrée).

1974 - S.C. Dijon : M. CHAUVIN - P. GARDAINE - B. LE BIHAN - F. NAGY - R. RORATO

1975 - S.C. Dijon : P. GARDAINE - P. KINDT - P. LAUREAU - B. LE BIHAN - F. NAGY - R. RORATO

1976 - S.C. Dijon : M. BARBIER - P. DEGOUVE - P. LARTOIS - P. LAUREAU - B. LE BIHAN

1977 - S.C. Dijon : M. BARBIER - P. DEGOUVE - P. LAUREAU - S.C. Paris : F. LEGUEN

1978 - S.C. Dijon : M. BARBIER - P. LAUREAU - J. MICHEL - H. NOUVELOT - R. PERRIAUX - R. RORATO

1979 - S.C. Dijon : J.L. CARLES - P. DEGOUVE - P. LAUREAU - B. LE BIHAN - H. NOUVELOT - R. PERRIAUX

1980 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - A. GAILLARD - P. LAUREAU - B. LE BIHAN - E. LEGLAYE - J. MICHEL

1981 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - P. KINDT - B. LE BIHAN - E. LEGLAYE

1982 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - B. LE BIHAN - E. LEGLAYE

1984 - S.C. Dijon : P. et S. DEGOUVE - P. LAUREAU - B. LE BIHAN - E. LEGLAYE - J. MICHEL

1986 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - J. F. DUSZ

1987 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - J. F. DUSZ

1988 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - J. F. DUSZ - B. LE BIHAN

1989 - S.C. Dijon : V. DANIEL - J. F. DUSZ - J. L. GONIN - P. LAUREAU - B. PERNOT

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1981 - L'écho des profondeurs - "Spélunca" n° 3 p 7

LE BIHAN (B) - 1982 - Activités du S.C. Dijon - "Info-plongé" - bulletin de la commission plongée de la FFS n° 35 p 10


3) Gouffre de Nonceuil :

Ce puits artificiel creusé en 1986, est situé à 5 100 m à vol d'oiseau du Creux du Soucy. C'est l'entrée la plus en aval du réseau de Francheville.

A partir de -40 m, le puits se prolonge sous l'eau sur une quinzaine de mètres et recoupe un beau conduit horizontal noyé qui est le collecteur venant de la Combe aux Prêtres. Les plongées commencent immédiatement.

1 - Amont :

S1 (180 m, -23 m) avec une importante cloche d'air à 100 m. Après un parcours de 410 m en galeries exondées entrecoupées de lacs profonds, une nouvelle série de siphons se présente S2 (55 m, -6 m), S3 (50 m, -6 m), lac de 60 m et enfin S4 (appelé siphon de la jonction 90 m, -6 m) qui était le terminus des explorations menées en 1982 à partir du gouffre de la Combe aux Prêtres.

En 1987, 1989 et 1994, les plongeurs vont poursuivre l'exploration de la "rivière parallèle" entrevue à partir de la Combe aux Prêtres en 1980 et découvrir 2 500 m de galeries supplémentaires. Le siphon amont de la "rivière parallèle" sera notamment franchi en 1987 (10 m, -2 m). Le point extrême atteint dans cette branche se situe à 2 830 m de l'entrée du gouffre de Nonceuil (1994).

2 - Aval :

A la base du puits d'entrée, débute un réseau noyé de 1060 m, -18 m. Compte-tenu de la présence de cloches d'air importantes tout au long de la progression, nous décomposerons la zone noyée comme suit : S1 (160 m, -15 m), S2 (50 m, -6 m), S3 (200m, -17 m), S4 (150 m, -12 m), S5 (110 m, -18 m), S6 (120 m, -17 m), S7 (160 m, -12 m), S8 (110 m, -17 m).

Au delà du S8, une belle galerie exondée est malheureusement obstruée par une trémie impénétrable. Cependant un S9 situé dans une galerie latérale proche du terminus sera franchi en 1990 (240 m, -5 m). Son tracé semble contourner la trémie. Arrêt dans un secteur ébouleux peu engageant.

Entre le S1 et le S8, quatre dédoublements du conduit principal ont été explorés sur 1 150 m dont 880 m de siphons (1986-88-90-92).

1986 - S.C. Dijon : B. BERNARD - P. LAUREAU - B. LE BIHAN - E. LEGLAYE - J.F. BALACEY (ASCO)

1987 - S.C. Dijon : J. F. DUSZ - B. LE BIHAN

1988 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - J. F. DUSZ - B. LE BIHAN

1989 - S.C. Dijon : J. F. DUSZ - J. L. GONIN - B. LE BIHAN - J. M. SAUSSERET

1990 - S.C. Dijon : J. F. DUSZ - B. LE BIHAN

1992 - J. F. DUSZ - G. VUISEMBERG

1994 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - B. LE BIHAN

Bibliographie :

LE BIHAN (B) - 1986 - Explorations du S.C. Dijon - "Info-plongé" - bulletin de la commission plongée de la FFS n° 47 p 23.


FROIDE (Fontaine -)

Frenois (790,74 - 2 284,34 - 336 m)

Emergence pérenne s'ouvrant au pied d'un escarpement rocheux. Plusieurs désobstructions ont permis de mettre "à jour" une diaclase noyé, profonde de 3,5 mètres mais hélas impénétrable.

1986 - S.C. Dijon : B. BERNARD - P. et S. DEGOUVE - B. LE BIHAN - J. MICHEL - J.P. THIRY - C. TORRE - C. TORRE (ASCO)

Bibliographie :

X - 1987 - Activités 1986 - "Sous le Plancher" - Bulletin de la ligue spéléologique de Bourgogne n° 2 p 9


GOLOTTE (Source de la -)

Vielmoulin (777,20 - 2 259,95 - 530 m)

Petite émergence pérenne captée. A quelques mètres de l'entrée, l'eau sort d'un boyau noyé resté impénétrable malgré plusieurs séances de désobstruction subaquatique.

1981 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - A. GAILLARD

Bibliographie :

X - 1970 - Les grottes de Vielmoulin - "S.S.B. découvertes" - Bulletin de la S.S.B. n° 1 p 67 à 69


GRANDE DORE (Grotte de la -)

Bouilland (784,29 - 2 241,03 - 475 m)

Développement : 370 m - Dénivellation : 8 m (+4,-4)

Ruisseau souterrain de l'arrière-Côte terminé par un siphon à 260 m de l'entrée. En 1967, le S.C. Dijon franchit le S1 (15 m, -3 m). Cinq ans plus tard, la S.S.B. continuant l'exploration, passe un S2 (4 m, -1 m) et s'arrête sur un S3 à 300 m de l'entrée. Une plongée a été tentée par le S.C. Dijon en septembre 1978, mais ce S3 devient impénétrable après quelques mètres (laminoir très bas). En 1980, un boyau siphonnant (S2 bis), situé entre le S2 et le S3, est plongé sur 45 mètres : arrêt devant un passage rétréci.

1967 - S.C. Dijon: B. HUMBEL - M. GUILLIEN

1972 - S.S.B. : R. LAVOIGNAT - F. MARRAS

1978 - S.C. Dijon : P. LAUREAU - H. NOUVELOT

1980 - S.C. Dijon : J.L. CARLES - H. NOUVELOT

Bibliographie :

LAUREAU (P) - 1984 - Le ruisseau souterrain de la Grande Dore - "Sous le Plancher" - Bulletin du S.C. Dijon n° 1 p 25 à 30


GROSEILLE (Puits de -, ou de Griselle ou de Greselle)

Arcenant (788,73 - 2 240,67 - 364 m)

Développement : 560 m - Dénivellation : 30 m (-25, +5)

Emergence temporaire. Galerie basse, entrecoupée de ressauts, débouchant à -20 mètres dans une petite rivière souterraine, avec siphons amont et aval.

1) Siphon amont :

Les premières datent de 1964 et 1965, époque à laquelle la zone d'entrée est plongée sur quelques dizaines de mètres (-8 m). En 1968, l'A.J.S.C. franchit le premier siphon (85 m, -8 m) et s'arrête sur un S2, après 65 mètres de galerie en diaclase inclinée. L'année suivante, le S.C. Dijon topographie une partie du S1. Au début des années 1970, l'A.J.S.C. atteint une trémie impénétrable, 40 mètres après le S2 (10 m, -3 m). En 1976, le S.C. Dijon lève la topographie post-siphon. Depuis cette date, une multitude de plongeurs ont dépensé leur énergie dans cet éboulis, sans malheureusement de résultats notables.

2) Siphon aval :

Impénétrable dès l'entrée, (S.C. Dijon 1980)

1964 - Section spéléologique de la mairie d'Ivry

1964 - S.C. Dijon : R. COGNET - R. RORATO

1965 - Section spéléologique de l'association de la Jeunesse Sportive Courneuvienne

1968 à 71 - Section spéléologique de l'A.J.S.C.

1969 - S.C. Dijon : M. CHAUVIN - R. RORATO

1976 - S.C. Dijon : M. BARBIER - P. DEGOUVE - P. LAUREAU - B. LE BIHAN

1980 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1976 - Le puits Groseille - "Sous le Plancher" - Bulletin du S.C. Dijon n° 1 et 2 p 15 à 22

BILLARD (P) - 1975 - Le puits Groseille - "Sous le Plancher" - Bulletin du S.C. Pommard n° 3 p 15


JEANNIN (Source -)

Bèze (821,25 - 2 278,40 - 207 m)

Source pérenne en relation avec la source de la Bèze. L'eau sort par un laminoir très bas, impénétrable après une dizaine de mètres.

1974 - S.C. Dijon : (voir source de la Bèze)

Bibliographie :

GARDAINE (P) - LAUREAU (P) - 1972 - La source de la Bèze - "Sous le Plancher" - Bulletin du S.C. Dijon n° 3 et 4

DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1981 - L'écho des profondeurs - "Spélunca" - Bulletin de la FFS n° 2 p 5 et 6


JOUVENCE (Emergence du Creux -, ou émergence de la combe de Vaux de Roche)

Pasques (791,37 - 2 268,94 - 405 m)

Emergence temporaire à niveau variable. Pompage réalisé par le S.C. Dijon en 1976. Après un petit puits asséché d'environ 3 mètres, l'eau sort d'un boyau horizontal, concrétionné et impénétrable.

1976 - Pompage S.C. Dijon : H. GUERIN - P. LAUREAU - B. LE BIHAN - J. MICHEL - H. NOUVELOT

Bibliographie :

LAUREAU (P) - 1995 - Compléments d'information sur la grotte de Roche-Chèvre et son bassin d'alimentation - "Sous le Plancher" - Bulletin des ligues de Bourgogne et de Franche-Comté n° 10


LAIGNE (Résurgence de la -)

Laignes (751,85 - 2 317,90 - 208 m)

Cette grosse émergence du châtillonnais prend naissance en plein centre du village. Au fond d'une voûte artificielle dite "Bassin de la déesse", les arrivées d'eau diffuses sont rigoureusement impénétrables.

1976 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - S. DERAIN - P. LAUREAU - B. LE BIHAN

Bibliographie :

RAT (P) - 1972 - Bourgogne- Morvan - Guides géologiques régionaux - Masson éditeur p 49 et 50


LAVOIR (Source du -, ou petite source)

Bèze (821,25 - 2 278,40 - 207 m)

Source pérenne de la Bèze souterraine, avec la source Jeannin, toute proche. L'eau apparaît d'un conduit noyé, vouté et impénétrable.

1974 - S.C. Dijon : (voir source de la Bèze)

Bibliographie :

GARDAINE (P) - LAUREAU (P) - 1972 - La source de la Bèze - "Sous le Plancher" - Bulletin du S.C. Dijon n° 3 et 4

DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1981 - L'écho des profondeurs - "Spélunca" - Bulletin de la FFS n° 2 p 5 et 6


LAVOIR (Source du -, ou source de la pisciculture)

Velars sur Ouche (794,39 - 2261,07 - 263 m)

Emergence pérenne importante. L'eau sort d'un conduit maçonné, bouché en partie par une canalisation de gros diamètre provenant de la source de Morcueil. Impénétrable.

1976 - S.C. Dijon : S. DERAIN

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - LAUREAU 5P) - 1981 - L'écho des profondeurs - "Spélunca" - Bulletin de la FFS n° 3 p 7 et 8


MADAME (Trou -, ou trou Lafont)

Duesme (776,06 - 2 295,28 - 358 m)

Développement : 550 m

Célèbre classique du châtillonnais. Tout au long de la galerie fossile, deux regards atteignent le réseau actif sous-jacent. Ils ont été vus à l'étiage. Le premier, proche de l'entrée, est trop étroit pour laissé passer un plongeur. Le second, situé vers le fond de la galerie, s'assèche en période de sécheresse et ne présente aucune issue.

1982 - S.C. Dijon : P. LAUREAU - R. LAVOIGNAT

Bibliographie :

LAUREAU (P) - 1985 - Le trou Madame - Bulletin de l'Association spéléologique de l'Est n° 18 p 89 à 96


MICHELE (Grotte -)

Lamargelle (790,45 - 2 282,77 - 365 m)

Développement : 35 m - Dénivellation : - 6 m

Emergence temporaire. Regard sur un ruisseau souterrain dont l'émergence pérenne pourrait être la Fontaine Froide à Frenois.

Le siphon amont (35 mètres de l'entrée) est impénétrable en plongée (laminoir très bas)

1986 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - C. TORRE (ASCO)

Bibliographie :

BALACEY (J.F.) et al - 1990 - Grottes, souterrains, gouffres et eaux souterraines - Bulletin de l'ASCO n° 17 p 33


MORCUEIL (Source de -)

Fleurey sur Ouche (788,50 - 2 259,19 - 275 m)

Emergence pérenne captée par le ville de Dijon. Vaste bassin vouté (50 m X 20 m) avec plan d'eau profond. Les arrivées d'eau se font par quatre griffons malheureusement impénétrables.

1986 - S.C. Dijon : J.F. DUSZ

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - 1993 - Activités du S.C. Dijon - "Sous le Plancher" - Bulletin de la ligue spéléologique de Bourgogne n° 8 p 7


NEUVON (Grotte de -)

Plombières les Dijon (796,81 - 2263,70 - 269 m)

Développement : 19 150 m - Dénivellation : 35 m (-10, +25)

Emergence temporaire. Siphon proche de l'entrée plongé en 1969 par le S.C. Dijon sur 90 m (-3 m) et franchi en 1975 (185 m, -3 m, à l'étiage).

Au delà, un vaste réseau souterrain, comprenant une rivière souterraine et des galeries fossiles, a été exploré entièrement par le S.C. Dijon.

Le développement de la cavité, totalement "post-siphon", va progresser de la manière suivante :

1975 - 700 m

1976 - 4 870 m

1977 - 5 970 m

1978 - 13 185 m - A noter cette année là, la plongée du S2 à la sortie du siphon d'entrée (50 m, -2 m) suivi d'un boyau semi noyé de 30 mètres : arrêt sur trémie.

1979 - 13 285 m

1980 - 13 305 m - Exploration de la partie aval du siphon d'entrée (20m, -2 m). Impénétrable.

1982 - 13 355 m

1983 - 18 160 m - A 2 850 m de l'entrée, franchissement du siphon amont de l'affluent de l'oasis (8 m, -1 m). Derrière, 1 040 m de galeries seront topographiées.

1984 - 18 180 m - Plongée du siphon terminal de la branche principale du réseau à 6 905 m de l'entrée (20 m, -15 m environ, impénétrable).

1985 - 18 610 m - Plongée du siphon de la "Voûte-Mouillante" (700 m de l'entrée) : (50 m, -2 m), qui redonne dans une partie connue de la grotte : la galerie des fourches caudines.

1986 - 18 775 m

1992 - 19 105 m

1993 - 19 150 m

1969 - S.C. Dijon : M. CHAUVIN - R. RORATO

1975 - S.C. Dijon : B. LE BIHAN - F. NAGY - R. RORATO

1976 - S.C. Dijon : M. BARBIER - P. DEGOUVE - P. LARTOIS - P. LAUREAU - B. LE BIHAN - R. RORATO

1977 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - P. LAUREAU - R. LAVOIGNAT - B. LE BIHAN

1978 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - J.C. GAUTHEROT - P. KINDT - P. LAUREAU - B. LE BIHAN - H. NOUVELOT - R. PERRIAUX

1979 - S.C. Dijon : P. LAUREAU - B. LE BIHAN

1980 - S.C. Dijon : R. LAVOIGNAT

1982 - S.C. Dijon : B. LE BIHAN - E. LEGLAYE

1983 - S.C. Dijon : P. et S. DEGOUVE - A. GAILLARD - P. LAUREAU - B. LE BIHAN - E. LEGLAYE

1984 - S.C. Dijon : B. BERNARD - A. GARNERET - B. LE BIHAN - C. TORRE (ASCO)

1985 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - J.F. DUSZ - B. LE BIHAN - E. LEGLAYE

1986 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - C. TORRE (ASCO)

1992 - S.C. Dijon : C. DURLET - B. LE BIHAN - D. LEFEBVRE

1993 - S.C. Dijon : B. LE BIHAN - D. VIGOUREUX

Bibliographie :

DEGOUVE (P) ,- LAUREAU (P) - 1988 - La grotte de Neuvon - "Sous le Plancher" - Bulletin de la ligue spéléologique de Bourgogne n° 3 p 16 à 77

LE BIHAN (B) - 1993 - Activités des clubs - "Sous le Plancher" - Bulletin de la ligue spéléologique de bourgogne n° 8 p 8 et 9


NOIR FOND (Creux de -)

Entonnoir émissif de 20 X 20 m - L'eau sort à travers un crible d'alluvions (-3 m) - Impénétrable.

1976 - S.C. Dijon : M. BARBIVelars sur Ouche (793,63 - 2260,41 - 263 m)
ER - P. DEGOUVE - P. KINDT - P. LAUREAU

Bibliographie :

S.C. Dijon - Renseignements inédits


NONCEUIL (Gouffre de -)

Francheville (voir réseau de Francheville)`


OISEAUX (Source aux -, ou fontaine aux Oiseaux)

Velars sur Ouche (793,39 - 2260,79 - 265 m)

Petite dépression rocheuse dont le fond (-3 m) est occupé par un plan d'eau. C'est une émergence temporaire dont la sortie pérenne pourrait être la source du lavoir à Velars sur Ouche. Après quelques séances subaquatiques de terrassement, un modeste conduit est exploré sur une quinzaine de mètres (- 3 m) par le S.C. Dijon en 1977 et 84. Les risques d'éboulement limitaient la fougue des plongeurs. Une fois les travaux de consolidation effectués en 1986, la progression repris jusqu'à 74 m de l'entrée (-14 m) : arrêt sur laminoir très étroit. Quelques mètres supplémentaires seront gagnée en 1993 et 94.

1974 - S.C. Dijon : M. COUDEGNIAT - P. KINDT

1977 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - P. LAUREAU

1984 - S.C. Dijon : P. et S. DEGOUVE - D. FERRY

1986 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - J.F. DUSZ - C. TORRE (ASCO)

1993 - S.C. Dijon : J.F. DECORSE - P. et S. DEGOUVE - m. chenu - B. LE BIHAN - d. lefebvre - j. michel - o. monnot - R. RORATO - D. VIGOUREUX

1994 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - 1987 - Nouvelle découverte sur le réseau de la source aux oiseaux - "Sous le Plancher" - Bulletin de la ligue spéléologique de Bourgogne n° 2 p 32 à 37


RAINES (Source du -)

Dijon (802,76 - 2 261,50 - 240 m)

Emergence pérenne aménagée en lavoir. Il s'agit de l'une des résurgences des pertes du Suzon à Messigny. Sorties d'eau en plusieurs points, à travers blocs et éboulis, dans des canalisations artificielles - Impénétrable.

1978 - S.C. Dijon : P. LAUREAU - B. LE BIHAN - E. LEGLAYE - J. MICHEL

Bibliographie :

CORNET (J) - 1991 - Essai de coloration des cheminements des eaux karstiques dans le bassin Est du Suzon. Rapport BRGM n° R 33 112 - Bou 4 591 - 8 pp


REIGNIERE (Abîme de -)

Molesmes (752,21 - 330,53 - 183 m)

Emergence pérenne. La sortie d'eau très localisée est demeurée impénétrable en plongée.

1986 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE

Bibliographie :

S.C. Dijon - Renseignements inédits


ROCHE (Trou de la -)

Baulme la Roche (786,11 - 2 264,03 - 530 m)

Développement : 130 m - Dénivellation : -34 m

Grotte fossile nichée au milieu des falaises. A une centaine de mètres de l'entrée, un joli gour rempli d'eau limpide marque le terminus des explorations. Aucune suite n'a été décelée dans ce petit plan d'eau, malgré une plongée et un pompage.

1992 - ASCO : J.F.BALACEY - C.TORRE

Bibliographie :

RENARD (J.Y.) - 1993 - Activités de l'ASCO - "Spélunca" - Bulletin de la FFS n° 51 p 5 et 6


ROCHE (Trou de la -)

Quemigny sur Seine (774,32 - 2 297,79 - 330 m)

Développement : 4 405 m - Dénivellation : + 24 m

Rivière souterraine terminée par un siphon amont à 1 530 mètres de l'entrée. Durant les années 1964 et 65, le groupe "Gouffres et sommets" et le S.C. Dijon explorent 280 mètres de galeries entrecoupés de courts siphons : S1 (2 m, -1 m), S2 (2 m, -1 m), S3 (2 m, -1 m) et s'arrêtent vraisemblablement sur un S4, à 1 810 mètres de l'entrée. Le point d'arrêt exact n'est pas connu avec certitude. En 1977, le S.C. Dijon passe le S4 (5 m, -1 m) et remonte la rivière, coulant dans une étonnante diaclase inclinée, jusqu'à un S5 à 2 530 m de l'entrée. Ce S5 est plongé l'année suivante sur 190 mètres (-5 m) sans aboutir, dans un boyau exigu. En 1979, une escalade est réalisée dans la cheminée de l'oursin à 2 100 m de l'entrée. Poursuite de l'exploration en 1980, et découverte d'une suite du réseau (méandre rapetou) longue de plus de 600 mètres et aboutissant à un siphon glaiseux (S6) à 3 100 mètres de l'entrée. Une plongée le rélèlera impénétrable à -3 mètres. Quelques affluents portent le développement à 4 405 m en 1981.

1964-65 - Groupe "Gouffres et sommets"

1964-65 - S.C. Dijon : M. CHAUVIN - R. RORATO

1977 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - P. LAUREAU

1978 - S.C. Dijon : J.L. CARLES - P. DEGOUVE - P. LAUREAU - R. LAVOIGNAT - J. MICHEL - H. NOUVELOT

1979 - S.C. Dijon : P. LAUREAU - B. LE BIHAN

1980 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - A. GAILLARD - E. GONIN - P. KINDT - P. LAUREAU - B. LE BIHAN

1981 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - P. LAUREAU

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1986 - Le trou de la Roche à Quemigny - "Sous le Plancher" - Bulletin de la ligue spéléologique de Bourgogne n° 1 p 41 à 58


ROCHE AUX VIEILLES (Source de la -)

Antheuil (voir réseau du Bel Affreux)


ROCHE-CHEVRE (Grotte de -, ou rivière souterraine de Val-Suzon)

Prenois (792,67 - 2 270,39 - 365 m)

Développement : 4 800 m environ - Dénivellation : +36 m

Rivière souterraine composée essentiellement de méandres étroits et de passages bas. En 1969, le S.C. Dijon franchit le siphon amont de l'ancien réseau à 1 350 m de l'entrée (12 m, -1 m) et jonctionne avec le plan d'eau terminal de la galerie fossile. En 1978, le S.C. Dijon plonge les deux siphons terminaux du réseaux d'octobre à 1 830 m de l'entrée :

siphon amont : longueur 30 mètres. Arrêt à -5 m environ dans une diaclase étroite et glaiseuse

siphon aval : exploré sur 70 mètres dans un petit conduit, sans aboutir.

La même année, un autre siphon intérieur (1 570 m de l'entrée) est franchi (8 m, -1 m) : arrêt sur S2 après 10 mètres exondés. Deux ans plus tard, le S.C. Dijon plonge le lac d'entrée. Aucun départ pénétrable n'est découvert. En 1991, dans une branche du réseau d'octobre, à 1 680 m de l'entrée, l'ASCO franchit une série de petits siphons espacés de passages émergés sur 300 mètres.

1969 - S.C. Dijon : B. HUMBEL

1978 - S.C. Dijon : P. LAUREAU - H. NOUVELOT

1980 - S.C. Dijon : P. LAUREAU - B. LE BIHAN

1991 - ASCO : J.F. BALACEY - F.PATAILLE - C.TORRE - S. VERGIER

1992 - ASCO : J.F.BALACEY - S.VERGIER - C.TORRE

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1981 - L'écho des profondeurs - "Spélunca" - Bulletin de la FFS n° 3 p 7 et 8

LAUREAU (P) - 1995 - Compléments d'information sur la grotte de Roche-Chèvre et son bassin d'alimentation "Sous le Plancher-ASE" - Bulletin des ligues spéléologiques de Bourgogne et de Franche-Comté n° 10


ROND (Puits -)

Villecomte (801,09 - 2 282,37 - 299 m)

Emergence temporaire à niveau variable. Puits désobstrué sur plusieurs mètres de profondeur au milieu de blocs et l'alluvions. Une relation est possible avec la circulation souterraine rencontrée dans le puits carré (Villecomte) distant d'à peine un kilomètre.

1992 à 1995 - ASCO : J.F.DUSZ - P.LEVOYER - F.PATAILLE - C.TORRE - G.VOISEMBERT

Bibliographie :

A.S.C.O. : Renseignements inédits


RUI BLANC (Source du -)

St Martin du Mont (788,47 - 2 270,08 - 435 m)

Développement : 230 m - Dénivellation : -4 m

Emergence temporaire située en rive gauche de la haute vallée du Suzon. le S.C. Dijon entreprend la désobstruction de la vasque d'entrée en octobre 1984 et découvre à -4 m, un conduit en interstrate (2 m X 1 m) se dédoublant à 70 m de l'entrée. Dans la branche Sud, les explorations sont poussées jusqu'à 180 m de l'entrée (boyau étroit et glaiseux). La branche Nord, quant à elle, butte sur un éboulis à une centaine de mètres de l'entrée.

Un pompage, organisé par le S.C. Dijon et les sapeur-pompiers de Dijon, permettra de lever la topographie et d'ajouter quelques dizaines de mètres dans la branche Nord, mais le terminus du boyau Sud ne sera pas dépassé.

1984 - S.C. Dijon : B. BERNARD - P. et S. DEGOUVE - P. KIENING - B. LE BIHAN - J.M. LONGOBARDI

1985 - Pompage - S.C. Dijon : B. BERNARD - - P. et S. DEGOUVE - J.F. DUSZ - D. FERRY - P. LAUREAU - B. LE BIHAN - E. LEGLAYE - J. MICHEL - J.M. MOLOT - P. POUILLOT - H. REMY et l'équipe des sapeur-pompiers de Dijon

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - 1986 - La source du Rui Blanc - "Sous le Plancher" - Bulletin de la ligue spéléologique de Bourgogne n° 1 p 37 à 40


SAINT PIERRE (Source de -, ou fontaine des Fées, ou source de Lavoir)

Gémeaux (811,08 - 2 279,06 - 295 m)

Emergence pérenne. Au centre du village, une galerie voutée mène à un plan d'eau siphonnant. L'eau arrive par un interstrate impénétrable.

1976 - S.C. Dijon : S. DERAIN - P. LAUREAU - B. LE BIHAN

Bibliographie :

LAUREAU (P) - 1992 - La grotte de Gémeaux - "Sous le Plancher" - Bulletin de la ligue spéléologique de Bourgogne n° 7 p 23 à 25


SAINTE FOY (Source de -)

Val-Suzon (797,38 - 2 273,79 - 323 m)

Emergence pérenne captée pour l'alimentation de la ville de Dijon. Bassin artificiel voûté et aménagé. L'eau jaillit de deux endroits (Nord et Est) à travers des alluvions et des éboulis - Impénétrable.

1985-86 - S.C. Dijon : P. LAUREAU- B. LE BIHAN - E. LEGLAYE

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1993 - Inventaire des colorations p 19 - Publication de la ligue spéléologique de Bourgogne


SEGRIVE (Grotte de - ,ou trou DUMAY, ou carrière de plâtre de Mesmont)

Mesmont

Cette cavité, injustement baptisée grotte, constitue le seul accès connu à l'ancienne mine de chaux. La galerie noyée à quelques mètres de l'entrée devient très vite impénétrable.

1979 - S.C.Dijon : P.LARTOIS

Bibliographie:

S.C. Dijon - Renseignements inédits.


SOUCY (Creux du -)

Francheville (voir réseau de Francheville)


SOURCE (Grotte de la -)

Lusigny (776,25 - 2 234,05 - 400 m)

Développement : 40 m

Petite émergence à demi-siphonnante. Le S.C.P. désobstrue en 1983, une trentaine de mètres dans un boyau étroit où circule un filet d'eau. Grâce à un pompage en 1985, le S.C.P. gagne encore une dizaine de mètres. Arrêt devant un bloc "récalcitrant".

1983 - S.C. Pommard

1985 - Pompage S.C. Pommard : P. BILLARD - CYROT - DENIZOT - GUIDOT - J. MOUILLOT - ROSSIGNOL

Bibliographie :

BILLARD (P) - 1985 - Lusigny : grotte de la Source - "Sous la Côte" - Bulletin du S.C. Pommard n° 8 p 22 et 23

X - 1989 - Calendrier d'activités - "Sous la Côte" - Bulletin du S.C. Pommard n° 9 p 5


SUD (Puits -)

Puits (759,30 - 2 305,50 - 290 m)

Développement : 13 m

A la base du puits artificiel d'entrée (-22 m), le siphon aval se présente sous la forme d'une étroite diaclase comblée d'éboulis - Impénétrable.

1978 - S.C. Dijon : B. LE BIHAN

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1981 - L'écho de profondeurs - "Spélunca" - Bulletin de la FFS n° 3 p 7 et 8


SUZON (Emergence pérenne du creux -)

Fleurey sur Ouche (792,40 - 2 260,02 - 264 m)

Entonnoir émissif (10 X 10 m). L'arrivée d'eau principale est masquée par un talus d'éboulis impénétrable (-3 m).

1976 - S.C. Dijon : M. BARBIER - P. DEGOUVE - P. KINDT - P. LAUREAU

Bibliographie :

S.C. Dijon - Renseignements inédits


TILLE (Source de la -)

Salives (793,93 - 2 294,01 - 397 m)

Dans un lavoir couvert et aménagé, l'eau surgit au pied d'un banc rocheux, par un interstrate noyé très bas qui est resté impénétrable malgré plusieurs séances de désobstruction.

1976 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - S. DERAIN - P. LAUREAU - B. LE BIHAN

Bibliographie :

X - 1976 - Comptes rendus des activités du S.C. Dijon 1976 - Inédit


TOMBAIN (Creux -)

Ternant (790,57 - 2 246,43 - 375m)

Développement : 300 m - Dénivellation : -5 m

Emergence temporaire à niveau variable. A -3 m, la vasque d'entrée était colmatée par des graviers (observation S.C. Dijon 1965). Pendant 20 ans, de nombreuses désobstructions subaquatiques laborieuses n'ont abouti à aucun résultat substantiel (S.C. Dijon). En septembre et décembre 1985 deux pompages organisés par le Comité Départemental de Spéléologie de la Côte d'Or, ont permis de vider la vasque, de désobstruer et d'atteindre le ruisseau souterrain coulant dans des galeries basses topographiées sur 300 mètres. Arrêt en plusieurs points sur des étroitures impénétrables.

1965 - S.C. Dijon : R. RORATO

1985 - Pompage :

A.R.E.S. : P. POUILLOT

A.S.C.O. : J.Y. RENARD - C. TORRE

S.C.P. : P. BILLARD - G. MOUILLOT

S.C. Dijon : B. BERNARD - J.L. COQUET - P. et S. DEGOUVE - J.F. DUSZ - D. FERRY - R. FREY - A. GARNERET - J. et L. GARNIER - P. LARTOIS - P. LAUREAU - B. LE BIHAN - E. LEGLAYE - J. MICHEL - J.M. MOLOT - F et R. PATAILLE

Bibliographie :

LAUREAU (P) - 1987 - Le creux Tombain - "Sous le Plancher" - Bulletin de la ligue spéléologique de Bourgogne n° 2 p 23 à 27


TOURNEE(Grotte de la -)

Vauchignon (775,75 - 2 223,36 - 430 m)

Développement : 500 m - Dénivellation : 8 m

La superbe diaclase d'entrée se termine par un siphon amont à une centaine de mètres de l'entrée. Franchi pour la première fois en 1964, ce passage noyé (20 m, -4 m) débouche dans un couloir avec plan d'eau, encombré d'éboulis, sans suite pénétrable. A 70 mètres de l'entrée, rive gauche, une galerie en baÔonnette défendue par de très sévères étroitures aboutit à deux siphons. le premier est très étroit et glaiseux. Le second (30 m, -5 m) est prolongé par un conduit en diaclase s'achevant par un nouveau siphon et une cheminée sans prolongement évident.

1964 - S.C. Dijon : R. COGNET - R. RORATO

1969 - S.C. Dijon : F. NAGY - R. RORATO

1973 - S.C. Dijon : M. CHAUVIN - B. DARVIOT - P. LARTOIS - F. NAGY

1982 - S.C. Dijon : E. LEGLAYE

Bibliographie :

BUFFARD (R) - HUMBEL (B) - RORATO (R) - 1969 - Plongées souterraines en Bourgogne et en Franche-Comté du S.C. Dijon - "Sous le Plancher" - Bulletin du S.C. Dijon n° 3 p 48 à 59

LAUREAU (P) - 1983 - Activités du S.C. Dijon - "Info-plongée" - Feuille de liaison de la commission plongée de la FFS n° 39 p 10


TROU D'eau

Plombières (797,237 - 2262,675 - 253 m)

Résurgence de l'Ouche ou émergence d'origine karstique ? L'eau de cette "source" au débit remarquable lors de crues, demeure toujours limpide. Un éboulis obstrue totalement le fond de ce creux qui ne s'assèche qu'en étiage important.

1979 - S.C.Dijon : P.DEGOUVE - B.LE BIHAN

Bibliographie :

S.C. Dijon - Renseignements inédits


VOUGE (Source de la -)

Chambolle-Mussigny (798,78 - 2 245,42 - 339 m)

Puissante émergence pérenne. Elle figure parmi les plus importantes sources de la Côte. A la base de la vasque d'entrée (-2 m), plusieurs séances de désobstruction subaquatique n'ont pas permis de dégager un laminoir d'où surgit un violent courant (S.C. Dijon 1977). Par le suite, d'autres plongées n'ont abouti à aucun résultat significatif.

1977 - S.C. Dijon : P. DEGOUVE - P. LARTOIS - P. LAUREAU

Bibliographie :

DEGOUVE (P) - LAUREAU (P) - 1981 - L'écho des profondeurs - "Spélunca" - Bulletin de la FFS n° 2 p 5 et 6